Le Cauchemar d'Oh Lywood

Il était très tôt le matin, le soleil venait juste de pointer son nez sur l'abri où dormais Oh Lywood quand des hommes était arrivé. Le welsh cob n'avait pas eu le temps de se relever, qu'elle idée aussi avait il eu de dormir couché, on ne pouvait vraiment pas leur faire confiance. Ils lui avaient enfilé un licol noir, en cuir usé qui paraissait avoir servit pendant des siècles tant il était abimé. Un des hommes avait pris la longe et l'avait tiré vers la sortie, en gentil poney qui se respecte qu'il était, parfois, Oh Lywood l'avait tranquillement suivit jusqu'à la coure de l'élevage. Dedans, seulement quelques voitures, dont une attelée à un van. Ils n'allaient pas l'y faire entrer, non Oh Lywood connaissait bien ses propriétaires, ils savaient qu'il ne supportait pas d'être enfermé, ils le savaient... Et pourtant, l'homme s'avançaient vers ce véhicule, mais les convictions du poney étaient toujours les mêmes, il n'allait pas entrer dans le véhicule, l'homme allait dévier sa route, à un moment ou à un autre, il lui faisait confiance, il savait qu'il ne l'y ferait pas entrer...
Ce ne fut que quand l'homme passa la marche qui menait dans le van que Oh Lywood compris ce qui se passait, il partait, définitivement ou pas, cela l'importait peu, il ne voulait pas entrer dans ce van. Il regarda autour de lui, pris de panique et observa la rambarde ou était assis le propriétaire de l'écurie, il n'allait pas laisser faire sa, c'était certain. Pour lui laisser le temps d'arriver à son secours, le hongre freina des quatre sabots jusqu'à ce que ces genoux touchent la marche froide qui permettait l'entrée dans ce satané van. Il hennit en direction de son propriétaire, peut être ne l'avait il pas vu, il allait intervenir... Deux hommes passèrent derrière le cheval et appuyèrent sur sa croupe pour le faire avancer, Oh Lywood ne voulait pas les blesser, il ne le voulait pas, mais il donna un coup de pied qui mit à terre un des deux palefreniers. L'autre s'écarta de justesse et prit la chambrière qu'il fit claquer juste derrière les postérieurs du cheval. Le poney pointa, il tira l'homme qui tenait sa longe sur plus d'un mètre avant de retoucher le sol. Puis ce fut le vide, plus rien, encore ses moments où il devenait comme aveugle, même son ouïe s'amenuisait. Il pouvait juste entendre les coups de chambrières, puis le propriétaire qui parlait au palefreniers. Il allait faire arrêter le massacre, c'était sa. Oh Lywood étant plus occupé à garder son équilibre sans rien y voir, les hommes purent saisir les antérieurs du hongre, et les déposer sur la marche, et malgré sa résistance, le poussèrent à y entrer. Les deux battants se refermèrent, sa vue était toujours trouble, mais revenait peu à peu. L'homme sortit et le dernier brin de lumière qui lui parvenait s'éteint. Il venait de retrouver la vue... trop tard.
Le poney n'avait pas dormit du voyage, qui avait duré près de 30 heures. Le manque de sommeil ne le gênait pas, il hennissait toujours aussi bruyamment, tirait toujours avec autant d'acharnement sur sa longe et suffoquait tant l'air devenait irrespirable. Enfin, il entendit le moteur s'arrêter, le conducteur sortir, ainsi que des bruits de pas qui sortait d'un peu partout pour venir vers le van. Il fallait leur montrer qu'il était là. Le cheval hennit de plus belle, son sabot tapa contre la paroi, et en même temps qu'il reculait, la longe se cassa au mousqueton. Quelqu'un ouvrit la porte derrière lui, le cheval fit demi-tour dans le van et bouscula la rambarde en fer qui se plia tant la volonté du poney était de sortir. Oh Lywood sortit, avec un simple licol et bondit pour passer la marche, le sol était dur, il trébucha et son bout du nez râpa sur le sol, mais il ne laissa pas le temps aux hommes d'approcher. Il partit au grand galop dans la cour, fermée, encore c'est satané barrière...

Un van neuf d'une classe certain tiré par une Jeep arriva dans ce nouveau lieux. Il commençait à faire nuit, mais les humains avaient justement décidés que le débarquement de l'entier se ferait beaucoup plus paisiblement si le cheval fade n'était pas éblouit.
L'animal était resté bien longtemps dans un box souillé par sa propre urine. Il s'était avachit dans ce liquide jaunâtre désèpérant après s'être tant de fois débattu contre la porte de bois qui l'enfermait dans le box. Désormais l'entier fougueux, avide de liberté, envieux de pouvoir était devenu un cheval faible dont les yeux ébènes avaient perdu leurs éclats, plus aucune envie de vivre, après avoir vu l'enfer et les abysses.
Pourtant la chose la plus étonnante était que l'entier arabesque n'avait aucune haine ou aucune peur en vers l'homme. Il ne réagissait à aucune menace, mais ne réagissait non plus a aucune attention...
L'étalon savait que c'était à cause des hommes qu'il avait vécu l'enfer, mais il avait aussi appris que c'était grâce à eux qu'il était sauvé..Sauvé, un drole de mot. Et Si Ai Abunai ne voulait plus vivre. Non Il ne voulait plus, pourquoi vivre ? Alors qu'il savait qu'il aurait encore à franchir des périples. Encore à subir l'autorité répugnante des hommes.
Certes il devait se soumettre, mais au fond de lui il ne s'était jamais réellement résolu à se soumettre aux hommes. Peu importe maintenant. L'entier était de toute façon beaucoup trop faible pour défier qui quonque. Pour objecter un ordre...
Pour il en mourrait d'envie. Si il aurait eu la force il ne serait pas monté dans ce van, si il aurait eu la force, il ne se serait pas laisser attraper, et encore si il en aurait eu la force, il ne serait pas en train de descendre calmement du pont du van, la longe détendue à coté d'un de ses humains. Ces bipèdes étaient-ils ange ou démons ? Allez savoir !
L'entier regardait de ses yeux presque mort l'homme qui le tenait. Ai Abunai ne bougeait plus. Simplement parce que le bipède lui avait demander de s'arrêter et aussi parce qu'il n'avait plus la force.

Malgré cela l'entier regarda les alentours, jamais il n'avait vu un tel endroit, Où était-il ? Que faisait-il ? Puis la il aperçut la silhouette d'un poney déchaîné. Un poney poursuit par des hommes bruillant, fous. Ils passèrent devant l'entier fâde, et certains humains qui avaient aidé à descendre l'entier du van vinrent aider les hommes du poney fort exité.
Etait-il complètement idiot ou complètement apeuré.Dans les deux cas Ai Abunai l'avait déjà jugé comme stupide. Un poney qui réagissais ainsi alors qu'ils savait pertinimamant qu'il n'arriverait pas à ses fins n'était guere soumis d'une grande intelligence.
Peu importe, l'entier resta sagement là, à regarder l'autre complètement fous et les hommes s'agiter.
Une femme vint tenir la corde du cheval fade et lui parlait désormais calmement tout en lui caressant l'encolure.

Même si les barrières étaient présente, Oh Lywood se savait plus en confiance et sa respiration commençait à retrouver une cadence normale en même temps qu'il ralentissait l'allure jusqu'à atteindre le trot. Regardant autour de lui il s'aperçut qu'il n'y avait aucune issue possible et le poney hennit bruyamment espérant une réponse d'un quelconque cheval. Un homme, un peu plus rapide que les autres put attraper le chanfrein d'Oh Lywood qui continuait à trotter le long de la rambarde blanche. Le hongre n'opposa pas de résistance, l'homme le fit s'arrêter tant bien que mal et le poney décala simplement ses hanches pour ne pas être bloqué contre la lisse.
Le palefrenier lui enfila un licol un peu trop grand pour lui pendant que le poney observait les alentours, il aperçut d'abord son van, non loin de là, puis garer un peu à coté un autre van, il ne l'avait pas remarqué auparavant. Le véhicule d'une certaine classe laissé voir un entier à moitié sortit, qui ne bougeai plus et ne présentait pas le moindre signe de nervosité. Oh Lywood souffla bruyamment et ronfla des naseaux, il se demandait ce qu'attendait ce cheval si calme et serein. Le poney bai ne se rendait pas compte que tout le monde n'était pas comme lui, que tout les autres chevaux acceptait très bien le boxe où même le paddock. Il n'en avait pas conscience!
Oh Lywood entendit l'homme ouvrir une barrière et le poney lunatique sentit aussi la pression sur la longe qui l'amenait à sortir du parking. Le palefrenier se dirigea vers la droite, le poney venait de voir l'écurie. Il savait ce que cela voulait dire, il allait encore être enfermé! Ses antérieurs se bloquèrent tandis que les postérieurs s'affaissait pour permettre au hongre de reculer plus facilement. La tête en l'air il essayait de faire revenir l'homme qui tirait de toutes ces forces sur la longe, sans parvenir à lui faire décoller un sabot.

Toujours en train d'observer le hongre, le cheval squelettique, n'avait pas bronché jusqu'à se que la femme qui le tenait lui demande d'avancer.
Un autre homme vint en courant vers l'entier à la robe terne, et discuta avec la femme. L'homme surpris le petit cheval qui tira sur la corde. Celle-ci scilla les mains de la femme qui ne s'attendait pas à cette réaction de la part de l'étalon pourtant elle lâcha pas la corde pour autant.
Les deux bipèdes discutèrent un instant pendant que le poney se débattait toujours. Ils s'étaient mis d'accord, sur le fait de faire sortir l'entier du parking en premier et espéraient que le poney bai suivrait.
L'homme prit donc la longe du cheval squelettique et le fit marcher jusqu'au portail ou le hongre se débattait.

L'étalon marchait tête basse, il n'avait presque plus de muscles et ses os étaient saillants. Malgré sa faiblesse, passé à cotés de se fou-furieux l'incita lui aussi a faire son show. Si l'on pouvait dire cela. Ai Abunai n'avait pas l'intention de mener la vie dure aux humains simplement de ne pas passé inaperçu.
L'entier leva fièrement son encolure démusclée, panacha sa queue jaunie par l'urine,et se mit à trotter sur place en ronflant des naseaux lorsqu'il passa à coté de l'hongre.
Rien de plus, rien de moins. L'entier, n'avait pas la motivation de rejoindre le hongre dans cette révolte qu'il trouvait complètement insensée .

Déjà l'entier avait pénétré dans la cours. et déjà se dessinait l'allée des box. Encore des box. Allait-il encore sombrer dans l'oubli d'un box. Allait-il encore patauger dans l'urine. Devrait-il se forcer encore une fois à boire dans de l'eau souillée par du crottin ?
Il en était hors de question. L'entier était auparavant fière, beau et avait une grande confiance en lui. Il avait dut sacrifier sa beauté et sa fièrté pour survivre dans un box trop sombre. Il ne voulait pas recommencer.
Stoppant net sa petite parade, l'entier plaqua ses oreilles en arrière et mordit dans le vide. Essayant de faire comprendre sa façon de voir les choses aux humains. Mais l'homme tira sur la corde pour l'emmener au box. L'entier frappa son sabot au sol et tenta de reculer mais sa force n'était pas avec lui et sa faiblesse lui joua un tour. Encore...

Le petit hongre avait en fait raison, oui, Ai Abunai le prenait pour un révolté complètement incompréhensible mais il avait raison. Oui !
Le cheval terne lança un hennissement de compassion à l'autre pour l'appelé et pour lui faire savoir que désormais il le comprennait.
Puis Ai Abunai essaya de basculer son poids du corps vers son arrière mains, rassemblant sa puissance il se cabra en scillant les mains de l'homme qui s'agrippait à la longe.
Mais l'entier avait prit trop de puissance, l'homme lâcha d'un seul coup la corde et l'entier bascula violemment sur le dos.
Aucun bipède ne bougea fixant le corps squelettique du cheval qui avait usé toute sa puissance pour faire comprendre ses envies aux hommes...

[désolé pour le temps que je mets à répondre ^^]

Oh Lywood était maintenant presque assis sur le sol est réussit à gagner quelques mètres. L'étalon qu'il avait aperçut dans la coure, et qui semblait si calme piaffa en passant devant le grand poney qui coucha ses oreilles, non pas contre l'étalon mais contre l'homme qui tenait sa longe, il avait prit le mou de la longe dans une main et Oh Lywood reçut un grand coup sur l'épaule, puis un autre. Voyant que son collègue était dans la detresse, un palefrenier qui s'occupait de l'autre cheval passa à coté du poney et, tenant une longe, la fit claquer sur sa croupe. La réaction d'Oh Lywood ne se fit pas attendre, apeuré, il bondit en arrière, arrachant la longe des mains de l'humain, laissant le morceau pendant au bout de son licol.
Il était libre, si il n'avait pas entendut ce grand boum dans son dos et sentit la poussière se soulever, il ne se serait pas arrêter, ne se serait pas retourner, n'aurait pas fait quelques pas vers le cheval allongé sur le dos, les os saillant et le souffle court... Les hommes ne se préoccupaient plus de Oh Lywood, toute leur attention était portée sur le grand cheval gris. Plusieurs personne essayèrent de le remettre couché, ainsi il pourrait plus facilement se relever, mais le poids de se sac d'os (^^) et le peu de volonté qu'il mettait à se relever, n'aidèrent pas les humains. Le poney inclina la tête et souffla sur le sol, que devait il faire? Si il retournait vers le cheval pour l'aider à se relever, les hommes l'attraperait, et cette fois il le ferait en boxe par tout les moyens. Mais c'était aussi un peu de sa faute si l'étalon était dans cette posture, son énervement et son stress avait surement dut être communicatif... Il était en quelque sorte responsable de ce qui venait de se passer à l'instant. Mais Oh Lywood ne pouvait rien faire, il n'avait pas peur des hommes, il voulait juste leur faire comprendre qu'il n'entrerait pas en boxe, encore preferait il le paddock à ce petit espace clos.
Oh Lywood s'avança, il renacla, puis finalement s'approcha de l'étalon. Une fois à coté, les humains s'étaient écarté, craignant une ruade du poney bai, mais celui ci resta calme. Du bout de son nez râpé par sa récente chute, il poussa le dos du cheval pour l'aider à se remettre debout, quelques palefreniers un peu plus téméraire vinrent l'aider dans le silence le plus total. Après tout, ils n'était pas vraiment méchant, juste peu respectueux, et ils devaient surtout ne pas connaitre bien le monde du cheval, en tout cas, celui de ces chevaux étrange qui arrivaient ici!

Il avait mal, certes, mais l'entier nacre devant s'en prendre qu'à lui. Personne ne l'avait forcé à exploiter ses forces. Personne, à part sa propre personne. Des hommes s'agenouillaient pour aider le corps squelettique à se relever tendis que certains apeurés n'avaient pas bougés.
Le petit cheval était venu l'aider, pourquoi ? Se sentait-il coupable, ou simplement avait-il pitié d'un corps si faible.

Malgré tous se regroupement et toute la honte qui emportait le cheval, celui-ci se releva. Sa aurait été mentir de dire que l'entier n'avait pas eu de la peine à se relevé. Il avait eu énormément de peine. Mais la vie ne l'avait pas quittée. Et la mort n'était toujours pas survenue. Pourquoi `? Nombres de chevaux serait déjà mort à l'heure qu'il est. Autant à cause de la chute que venait de faire l'entier. Autant pour se qu'il avait vécu avant...Mais la mort ne l'avait toujours pas invitée à venir chez elle...Etait-elle comme les autres. Ne voulait-elle pas de lui ? Peu importe désormais...

Une fois debout les hommes regardèrent l'ampleur des dégâts. Des blessures ouvertes autant chez le cheval à la robe fade que chez le poney bai.
Les deux chevaux étaient blessés mais vivant, il était encore tant de les faire rentré. Mais à voir leurs réactions quelque chose les gênaient. Mais quoi ?Les hommes avaient beau se faire passer pour les plus intelligents, aux yeux de bien des animaux ils étaient les plus stupides, ne comprenant guère le langage des yeux et des gestes.
Ils n'employaient que la parole pour se faire comprendre. Pourtant certains hommes aux même ne comprenaient quand même pas des fois...

(( Je peux venir ? ))

[ Biensûr !
En tout cas moi sa me gène pas !^^]

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