Keene Stener
• Membre stable •
Nombre de messages : 56
Age : 30
» P.U.F. : Who // Entse' // Scooby
Date d'inscription : 04/08/2008
Fiche Personnelle.
Point d'XP:
    (0/50)
Affinités:
 | | Sujet: [ STENER - Keene / M « Lun 4 Aoû - 16:39 | |
| // Prénom : Keene Mikhaïlovich
// Nom : Stener
// Surnom : Ken', Mika'
// Sexe : Masculin
// Âge : 13 ans
// Date & Lieu de Naissance : Il est né le 29 février 1994 à Moscou, en Russie.
// Nationalité : Russe & Québécoise
xXxXxXxXxXx
// Caractère* : Pour son âge, malgré son jeune âge, du haut de ses douze ans... Tout ça, ce n'est pas pour Keene. Keene est, certes, un adolescent, mais c'est avant tout quelqu'un qui a grandit dans une famille pour qui les valeurs sont le fondement de l'éducation. Il va donc de soi que Keene a hérité de cette croyance. Allons-y donc, pour décrire son caractère, par les valeurs qui sont essentielles, selon lui.
Respect : autant le respect de soi que le respect d'autrui, cette première valeur, et une vertu connue de tous, a une grande place dans la personnalité de Mikhaïl. Enfant aîné de plusieurs frères et sœurs en bas âge, il se doit d'assumer une grande part de leur éducation, vous saurez bientôt pourquoi dans son histoire. Il a du respect pour tout ce qui l'entoure, même si ceux qui sont autour de lui ne le lui rendent pas à sa juste valeur, Keene est un jeune adolescent pour qui la violence n'a pas sa place dans une vie, il n'approuve peut-être pas toujours la conduite des autres, mais jamais il ne se permettrait de les contredire, le respect c'est aussi ça : accepter et respecter les choix d'autrui même s'ils ne nous semblent pas judicieux. On peut prodiguer des conseils, mais en aucun cas influencer la personne à choisir autre chose.
Patience : autre vertu et valeur importante, la patience est chose dont tout le monde a besoin, tout le monde pourtant n'arrive pas à en avoir. Patience est le mot d'ordre avec les enfants, les animaux, mais aussi quand la vie ne vous fait pas de fleur. Keene est la patience incarnée. Autant parce qu'il sait se fermer aux autres quand il n'aime pas ce qu'ils ont à dire, et ça, il doit le faire assez souvent. Les moqueries, les insultes, les remarques blessantes, tout ça, ça ne manque pas, portez-vous en garant! Patient aussi envers lui-même. C'est rare, vous direz, un gamin de douze ans qui est patient avec sa personne. Keene est comme ça, il ne lâche jamais ce qu'il entreprend, que ce soit avec quelqu'un ou bien seul, il restera calme et serein jusqu'à ce qu'il trouve le truc.
Pardon : le pardon, c'est ce qui fait de nous des êtres humbles. Celui qui ne peut pardonner ne peut vivre, celui qui vit peut pardonner. Pourquoi? Simplement parce que le pardon est la marque de «commerce» des humains. Il faut savoir par là qu’un humain doit plier l’échine à ce qui lui est supérieur, mais doit redresser les épaules devant celui qui fait le mal. Il doit savoir faire preuve d’humilité, accorder son pardon à ceux qui l’ont offensé et aussi se pardonner à soi ses erreurs. Sans erreurs, on n’arrive à rien puisque c’est avec les échecs qu’on fait une réussite. Ken est un jeune garçon humble, à qui on arrive difficilement à ne pas s’attacher. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Dans une famille pour qui la religion a une grande place, Keene est ordonné et responsable. Depuis sa tendre enfance, il a vécu dans un climat aride et tendu, chaque jour était peut-être le dernier pour cette famille soudée les uns aux autres. Puis, l’événement qui vint bouleverser sa petite vie de gamin le changea du tout au tout. Devenu un homme avant son âge, Ken est un adolescent raisonné, attentionné et observateur. Il prend note de tout ce qui l’entoure et peut retenir bien des choses. Si, un jour, vous ne vous souvenez plus de quelque chose et que vous étiez avec lui, allez le voir et il pourra vous résumer exactement vos moindres faits et gestes. Doté d’une mémoire phénoménale, ça peut être quelque chose de très bien, mais aussi quelque chose qu’on voudrait ne jamais avoir. Parce que ça signifie non seulement se souvenir pour l’éternité des rigolades en famille, des bons soupers, des messes enjouées, mais aussi les périodes plus difficiles, les insultes, la solitude, et tout ce qui vient avec.
// Histoire* : On va faire court, parce que vous êtes loin de vouloir connaître dans ses détails ce qui est arrivé dans sa petite vie d’adolescent.
Sa mère, Annabelle Gilbert, une québécoise de souche et son père, Mikhaïl Stener, un russe américain sont des parents parfaits. Lorsque Keene vient au monde, lors d’un de leur voyage annuel en Russie pour voir la famille de son mari, Annabelle est la femme la plus heureuse du monde. Ils reviennent quelques mois plus tard en portant dans leurs bras, les larmes encore prêtes à se déverser de joie devant ce petit bout d’homme, et le montre à tout le monde. Ils aménagent la chambre de leur premier fils près de la sienne et remercie Dieu chaque soir à son chevet de leur avoir donné un enfant si merveilleux. Il est éveillé, intelligent et magnifique.
Quelques années plus tard, c’est ce même fils qu’elle pousse doucement dans le dos pour l’inviter à aller vers cette grande bête noire qui souffle de l’air chaud. Keene a trois ans et il fait sa première rencontre avec un cheval. C’est Burning Star, un grand percheron noir ébène qui fait partit de la vie du couple d’époux depuis bientôt cinq ans. Il est la douceur incarnée. Déjà, Keene se pend à ses grandes oreilles et le grand hongre babille de la lèvre supérieure sur le ventre de bébé du jeune gamin riant aux éclats. Sa mère caresse tendrement Burning Star, un sourire fendu jusqu’aux oreilles et les larmes aux yeux devant cet amour réciproque et immédiat entre son fils et le magnifique percheron de douze ans. Son mari, lui, filme le tout en arborant le même sourire que sa femme bien-aimée.
« Annabelle, pose-le sur son garrot. »
Aussitôt dit, aussitôt fait, la belle femme de vingt-deux ans soulève son bambin par les aisselles et l’assois confortablement sur le dos de Star qui ne bouge plus. Keene donne de grands coups de pied dans les flancs, autant que ses petites jambes s’y rende, mais le percheron ne bouge pas, il se contente de tourner la tête et de renifler le petit pied nu de Keene. Ça y est, le jeune enfant a la piqûre.
« Mais maman! Je ne veux pas y aller, pas encore une fois! »
Sa mère est catégorique. Il ira à l’école, un point c’est tout. Elle regarde, le cœur fendu de tristesse, son fils maintenant âgé de sept ans se pendre au cou de la grande jument pie alezan, Cheyenne, et soupire de nouveau. Depuis deux ans, son fils monte la jument et il apprend vite. Elle lui permet parfois de manquer l’école pour s’occuper de Cheyenne, mais pas aujourd’hui. Elle caresse tendrement son ventre rond et appelle encore une fois Keene. Ce dernier la rejoins, la mine basse, et entre dans la maison sans dire bonjour à son père, ni à sa petit sœur d’un an et demi, Cassandra, qui gazouille dans sa chaise-haute. Il monte dans sa chambre et se prépare en bougonnant.
Les années d’école ne se passent pas comme vous l’imaginez : il a une bande de copains, il y a le plus populaire qui lui crache dessus. Non. Keene était seul. Les autres enfants ne l’approchaient pas, ils avaient peur de lui. Une rumeur circulait comme quoi sa jument pie alezan était sauvage, que c’était lui qui lui avait tout appris. Ce n’était pas tout à faire faux, mais il ne lui avait pas tout appris. Seulement l’amour des hommes. La jument avait été laissée un bon matin devant le pré de Burning Star, et c’est en allant le nourrir, justement, que Mikhaïl avait remarqué la forme maigre et apeurée de Cheyenne. Elle n’était pas blessée, seulement maigre et instable. Il avait donc dit à Keene d’aller nourrir les chevaux tous les matins depuis deux ans. Si, au départ, Keene avait eu pitié de la grande jument, il avait vite appris que ça ne servait à rien. Alors, il se mit à l’observer. Encore et toujours, juste l’observer, assis sur la barrière du pré des deux chevaux. Burning Star avait adoptée la jument et ils s’entendaient très bien. Quand Burning s’approchait de lui, elle le suivait, timidement, et au fil du temps, elle vint elle aussi réclamer des caresses et des carottes.
Ses années à l’école furent un pur désastre. Premier de classe depuis la maternelle, Keene n’avait pas de difficultés et même s’il manquait des cours, il se rattrapait et c’était précisément ce qui faisait enrager les autres. Ils lui lançaient des œufs, le bombardaient d’insultes et de remarques blessantes. Ils le menaçaient aussi. Il se tournait alors vers Dieu et lui demandait de lui envoyer un ange pour l’aider à surmonter cette épreuve de la vie. Dieu lui répondit en lui envoyant sa petite sœur Cassandra. Avec elle se tissa un lien unique, spécial et que rien ne pourra détruire.
Quelques années plus tard, à l’âge de dix ans, Keene perdit son père. Un bête accident de tracteur. Il allait herser le champ qui servait pour nourrir les chevaux lorsque le tracteur s’emporta dans une pente et renversa vers l’avant. Mikhaïl fut projeté sur la vitre et il heurta si violement sa tête qu’il décéda d’un coup. C’est Mika qui le découvrit, et ce fut une horreur. Sa mère venait d’accoucher de son sixième enfant. Il y avait déjà Cassandra, âgée de quatre ans, Jérémy et Gabrielle, de trois ans chacun, Séléna qui avait deux ans et Alexandre, quelques mois. Comment allaient-ils faire? C’était Mikhaïl qui leur permettait de vivre. Il n’y avait qu’une solution : Mika arrêta l’école et se trouva un emploi à l’épicerie du coin. Ils vivaient dans les Cantons-de-l’Est et Mika devait prendre, chaque jour, le train à sept heures pour arriver à son travail huit heures. Avant de partir, il devait nourrir les chevaux, rentrer les chiens de garde, Simba, Tintin et Ginger, trois gros mastiffs qui protégeaient sa mère et ses frères et sœurs. Il mangeait dans le train, mais parfois, il n’avait pas le temps alors il volait quelque chose dans l’épicerie et le mangeait en catimini.
Il amassait juste assez d’argent pour pouvoir faire vivre sa famille, jusqu’à ce que sa mère décède, elle aussi. L’an passé. Il devait maintenant faire vivre ses frères et sœurs, alors comment ferait-il pour s’en occuper? Il n’en avait aucune idée, mais il n’allait certainement pas laisser ses frères et sœurs seuls. Il dû arrêter de travailler et se mit à vendre ses légumes cultivés. Ça leur permettait de manger un peu, et il en gardait pour eux aussi. Un homme dans un corps d’enfant. Ils n’avaient plus d’électricité et l’hiver s’en venait. Un jour, la police débarqua chez eux pour une raison que Keene ignore, mais elle les sauva d’une fin évidente. Quand les officiers vinrent cogner à leur porte, quelle ne fut pas leur surprise en voyant un gamin de onze ans leur ouvrir la porte! Derrière, des cris d’enfants qui jouait, une maison propre, bien entretenue et des bambins en santé. Les officiers appelèrent les services sociaux qui constatèrent à leur tour l’ampleur de la situation. Quarante-deux arpents de terre, un champ à s’occuper, deux chevaux en bon état, une maison propre et coquette, des enfants qui mangeait assez bien et qui était au bout de tout ça? Un préadolescent de onze ans qui avait un grand sourire étampé sur le visage!
On voulu lui retirer la garde des enfants, mais Keene ne voulait pas, parce qu’il ne voulait pas quitter ses frères et sœurs, ceux qu’il avait élevés comme ses enfants, ceux pour qui son amour était aussi grand que celui que Dieu lui portait. Non, jamais il ne les abandonnerait. Alors il conclut un arrangement avec les services sociaux. On leur envoyait une mère adoptive plutôt que de les changer d’endroit. C’est ainsi que Keene fut libéré de son fardeau de parents à onze ans en ouvrant la porte sur une femme assez âgé du nom de Dame Juliette. Elle prit soin de ses frères et sœurs, paya les dépenses et le reste. Keene, quant à lui, pouvait occuper ses journées à monter et à faire joujou avec les chevaux. Il dû retourner à l’école, mais il était fort et très endurant, alors les moqueries et toutes les remarques, ça lui passait à deux kilomètres au-dessus de la tête.
Finalement, deux ans passèrent et Dame Juliette était toujours aussi présente et attentionné. Un jour, elle vint le voir alors qu’il était en train de lire dans son lit, éclairé par la vieille lampe de sa mère. Elle glissa une lettre à son intention devant son visage. Keene la lu à voix haute, les larmes aux yeux :
Chère Dame Juliette,
Nous avons bien reçu votre lettre nous exposant la situation de Keene et nous vous faisons parvenir cette réponse pour vous dire que nous l’attendons à bras ouverts. Il y a, justement, un flot de chevaux qui arrivent et Keene ne serait pas de refus, surtout s’il a, comme vous le dite, ce talent qu’il ne veut pas avouer, de savoir parler aux chevaux.
En espérant le voir bientôt,
Cordialement, les directeurs de Competition Placis.
Cette fois, Keene pleurait à chaude larmes et il se jeta dans les bras accueillants de Dame Juliette, un sourire fendu de part et d’autre du visage. Il allait à Competition Placis! Ce rêve, devenu réalité, était celui qu’il chérissait le plus. Avec le travail qu’il avait fait avec Cheyenne et ses liens uniques avec ces chevaux merveilleux, il espérait vraiment pouvoir en aider d’autres comme elle.
// Aime : Les chevaux sont toute sa vie c'est ce que vous dirait tout passionné des équidés, mais pour Keene, avant les chevaux viennent ses parents, sa famille et Dame Juliette. Puis, viennent les chevaux. Bien sûr, ils peuplent sa vie, ses rêves et ses espoirs, mais sa vie est et restera avant tout sa famille. Il aime être entouré de ceux qu'il aime, être seul aussi, pouvoir crier toute sa tristesse, dans un grand champ vide et où l'on peut voir l'horizon au loin. Ken est un adolescent au grand coeur qui adore tout ce qui peut l'aider à aller de l'avant.
// Aime Pas : Quelque chose que Keene n'aime pas? Hum, bien difficile à dire. Il n'aime pas qu'on lui mente, il n'aime pas être prit de haut simplement parce qu'il est jeune, il déteste au plus haut point tout ce qui peut faire du tort à sa famille, mais en même temps il n'en a pas peur, il sait que si Dieu lui envoie ces épreuves, c'est pour faire de lui un homme sage et bon.
// Qualités : J'ai mal aux doigts alors je fais pas de texte. 
Gentil ; attentionné ; attachant ; patient ; respectueux ; généreux ; responsable ; raisonnable ; intelligent et curieux
// Défauts : Méfiant ; revêche ; cynique et renfermé
xXxXxXxXxXx
// Personnalité utilisée : Freddie Higmore
// Acceptes-tu de recevoir des missions ? Ouii!
// As-tu lu le Règlement ? vii
// Preuve((s)) : Ok
// Pourquoi t'inscris-tu ? Parce que je veuux mon bout d'chou
// Où as-tu Connu le Site ? 
// Pseudo/Puf (( pseudo utilisé pour signer vos créas )) :
Dernière édition par Keene Stener le Lun 4 Aoû - 17:45, édité 1 fois | |
|
![[ Compétition Placis ]](https://i.servimg.com/u/f47/11/27/73/88/compet11.jpg)
Accueil 
.